J33 – Terre !
16 February 2007 | 12:39 Jerome Samson
Ce n’est pas la premiere terre que nous voyons, mais celle-la c’est la notre ! La traversee du golfe du Lion commencee au moteur toute la nuit et ce matin se poursuit depuis une demi-heure a la voile, et cette fois la cote est en vue. Arrivee prevue vers 18h, on vous tient au courant.
A tout de suite !
Guillaume, et l’equipage de Tchuda Popka
[Sent from: 42.823,4.747]
Catégorie : En mer | Voir sur la carte :
5 Comments Add your own
1. capitaine haddock | February 16th, 2007 at 12:59
Bonjour Tchudapopka, bonjour a tous, bienvenus en France,
50° 7 N- 8° 41 E-
Francfort
8°C
Ciel clair
Vent : NE à 12 km/h
Humidité : 52%
Et voila… c´est fait. Encore BRAVO
2. Gerard | February 16th, 2007 at 16:54
L’aventure touche à sa fin, mais nous en parlerons encore longtemps.
Les eaux de Marseille sont assez riches, alors une petite traine avant de se précipiter sur une entrecote … ca peut le faire.
J’en profite pour souhaiter (avec un peu de retard) un bon anniversaire à Pierre. J’ai quand même ouvert une bouteille à ta santé, pas du “vin de pays” mais O infidélité … un Médoc.
Encore bravo et merci de nous avoir fait rêver.
Gérard
3. marc le masson | February 16th, 2007 at 17:42
dans votre precipitation n’oubliez pas de vous arreter avant le ponton !j’ai de vieux souvenir de morgat felicitation a tous nous voila enfin rassures.Nous aussi nous avons eut des moment d ‘angoisse
4. louviers | February 16th, 2007 at 18:47
Mais oui, c’est une bonne id?e d’organiser un rassemblement de toius les bloggeurs…le lieu ??? il y a bien Cerilly , le centre g?ographique de la France, bien connu dans la famille … ou alors le centre du monde ??? mais alors l?, je ne sais pas o? c’est…ou notre jardin si on peut tenir ? tous…
A bient?t…
5. Homère (ou Pénélope) | February 16th, 2007 at 18:58
Athéna.- “Regarde avec moi le sol de ton Ithaque: tu me croiras peut-être…La rade Phorkys, le Vieillard de la mer, la voici! et l’olivier qui s’éploie à l’entrée de la rade! voici l’antre voûté, voici la grande salle où tu vins, tant de fois, offrir une parfaite hécatombe aux Naïades! et, voci, revêtu de ses bois, le Nérite!”
A ces mots, Athéna dispersa la nuée: le pays apparut; quelle joie ressentit le héros d’endurance! il connut le bonheur, cet Ulysse divin. Sa terre! il en baisait la glèbe nourricière, puis, les mains vers le ciel, il invoquait les Nymphes:
Ulysse.- O vous, filles de Zeus, ô Nymphes, ô Naïades, que j’ai cru ne jamais revoir, je vous salue!…Acceptez aujourd’hui mes tendres prières. Bientôt, comme autrefois, vous aurez nos offrandes, si la fille de Zeus, la déesse au butin, me restant favorable, m’accorde, à moi de vivre, à mon fils de grandir!
Athéna, la déesse aux yeux pers, l’incitait:
Athéna.- Courage! et que ton coeur écarte un tel souci…
Oui, toujours et partout, quand nous devrons agir, je serai près de toi, sans te manquer jamais…
Odyssée. Chant XIII.
Et une pensée pour Télémaque qui pourrait, aujourd’hui, être une fille.
Athéna.-Télémaque, en ta vie tu seras brave et sage, si la belle énergie de ton père est en toi! Ah! quel homme c’était pour aller jusqu’au bout et de l’oeuvre et des dires!…Il faut que ce voyage ait ses fruits et s’achève. Ni Lui ni Pénélope ne seraient tes parents si je doutais que tu remplisses tes desseins: il est si peu d’enfants à égaler leurs pères; pour tant qui peuvent moins, combien peu peuvent plus! Mais je vois qu’en ta vie tu seras brave et sage: la prudence d’Ulysse est tout entière en toi…
Odyssée. Chant II.
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